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La chronique du Tocard. Le jour où j’ai été coupé
Pour que j'arrête de gesticuler, ma tante, sapée sur mesure et parfumée comme une évidence, avait sorti un billet de 50 francs de son soutif en synthétique. Ce geste qui pouvait être considéré par certains comme déplacé ne m'avait pas surpris pour un dinar. Je le trouvais même très tendre. Peut-être parce qu'il me faisait penser à sa manière à ma mère, quand elle me donnait le sein...
Nadir Dendoune