27e édition du festival Africolor

 27e édition du festival Africolor

27e édition du festival Africolor jusqu’au 24 décembre. Crédit photo : ©RASCA Production / Festival Africolor


 


Depuis quelques jours et jusqu’au 24 décembre, se tient la nouvelle édition de ce festival qui existe maintenant depuis 1989. Un rendez-vous culturel incontournable à Paris et surtout en Seine-Saint-Denis.


 


Ce soir, en avant-première, c’est le documentaire « Capitaine Thomas Sankara » de Christophe Cupelin qui est diffusé au cinéma La Clef, à Paris. « Africolor dessine et redistribue les cartes de la nouvelle Afrique, continent mondial dont le centre est partout et la périphérie nulle part », explique Sébastien Lagrave, le directeur du festival. Créé en 1989 au théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, Africolor est devenu, avec le temps, itinérant sur tout le département de la Seine-Saint-Denis. Ce rendez-vous culturel est un festival de découvertes destiné à promouvoir les musiques de toutes les Afriques (Afrique, Caraïbes, Océan Indien, Amérique du Sud, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Europe), « en prenant acte des mutations actuelles ».


 


Rythmes mandingues et migrations


Le festival Africolor, ce sont aussi des ateliers et des stages. L’occasion par exemple de découvrir les rythmes mandingues en compagnie de Vincent Lassalle, percussionniste professionnel, le 3 décembre prochain au conservatoire Francis-Poulenc à Rosny-sous-bois. Au programme, il y a évidemment aussi des conférences-débats. Le 15 décembre, au cinéma le Méliès à Montreuil, aura lieu un débat sur les migrations, en compagnie de la sociologue Catherine Quiminal, de l’association des Maliens de Montreuil ou encore de la réalisatrice Sylvie Coulon. Une conférence qui abordera les divers enjeux, des deux côtés de la Méditerranée et sera précédée de la projection du film « Où est-ce chez toi ? ».


 


« La possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires »


Au-delà du festival, Africolor est également une association, depuis 2011, qui programme des événements moins ponctuels, qui s’inscrivent dans le temps. Avec notamment le projet « ICI KAYES… » qui repose sur un échange artistique et culturel entre les régions d’Ile-de-France et de Kayes, au Mali. « Histoire de comprendre ce que la France doit au Mali et réciproquement, histoire aussi de construire la possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires », peut-on lire dans la présentation du projet.


 


Chloé Juhel


Plus d’infos ici :

http://www.africolor.com/


 

Chloé Juhel