Le Maroc accepte de transférer Thomas Gallay en France

 Le Maroc accepte de transférer Thomas Gallay en France

Thomas Gallay condamné en février 2016 au Maroc à six ans de prison pour le soutien qu’il a apporté à des personnes comptant perpétuer des actes terroristes


Le Maroc a accepté la demande "formulée personnellement par le président français" et donné son accord pour le transfèrement du ressortissant de nationalité française, Georges Thomas Gallay, afin de lui permettre de purger le restant de sa peine d'emprisonnement dans son pays.


L’annonce a été faite par le ministère de la Justice, lundi 15 octobre, dans un communiqué. Le  ministère a  précisé que "l’approbation par le Maroc de la demande de transfèrement du ressortissant français est intervenue après que toutes les conditions prévues par la loi ont été remplies, et ce, conformément aux dispositions légales nationales régissant la coopération judiciaire avec les pays étrangers, ainsi qu’au terme d’une application fluide des dispositions de la convention judiciaire bilatérale conclue en la matière entre le Maroc et la France".


Thomas Gallay avait été interpellé en février 2016 dans la ville d’Essaouira, cet ingénieur de 37 ans originaire du sud-est de la France avait été condamné en première instance à six ans de prison, pour « soutien à des personnes ayant voulu perpétrer des actes terroristes ».  Sa peine avait été revue à la baisse en mars 2017 par la cour d'appel du tribunal de Salé, près de Rabat. Les peines de ses huit coaccusés – jusqu'à 20 ans de prison – avaient été en revanche confirmées.


Les enquêtes menées à l'époque « avaient permis d'établir qu'il avait mis à la disposition de l'émir de ce réseau ses compétences scientifiques en informatique » pour des vidéos de promotion de plans terroristes, analogues à ceux utilisés par l'organisation terroriste Daech . Des supports et des médias électroniques contenant des vidéos de même nature ont été également retrouvés en possession du ressortissant français lors des perquisitions effectuées à son domicile ».

Mohamed El Hamraoui