Le chargé d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Alger reçu au MAE

 Le chargé d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Alger reçu au MAE

Le ministère des Affaires étrangères à Alger. FAROUK BATICHE / AFP


 


Les dernières protestations d’Algériens de certains postes frontaliers donnant accès à la Tunisie n’ont pas été sans effets. Le chargé d’affaires  à l'ambassade de Tunisie à Alger, Chokri Latif, a été reçu hier par le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères (MAE), Hassan Rabhi. Objet de l’entrevue : examen des conditions de déplacement et de résidence des ressortissants des deux pays.  


 


« Les deux parties ont passé en revue les conditions de déplacement et de résidence des ressortissants des deux pays et les moyens de les améliorer davantage pour les hisser au niveau des relations privilégiées liant les deux pays et les deux peuples », affirme le MAE dans un communiqué repris par l’agence officielle APS.


Les deux responsables se sont aussi planchés sur  « les conditions d'accueil des citoyens algériens en déplacement en Tunisie durant la saison estivale », tout en soulignant « l'importance de poursuivre les efforts pour lever les obstacles entravant le mouvement de déplacement de personnes entre l'Algérie et la Tunisie qui reste une destination touristique privilégiée pour les Algériens ».


Il va sans dire qu’une réunion à un tel niveau de représentativité est un signe du gouvernement algérien de ne pas donner de grandes proportions à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. D’aucuns  sont allés jusqu’à évoquer une fermeture des frontières de la part d’Alger mais vite démentie par le ministère tunisien des Affaires étrangères.


Ces dernières semaines  des postes frontaliers des  wilayas de Tebessa et Souk Ahras, limitrophes de la Tunisie, ont été fermés par des Algériens pourprotester contre la taxe de 30 Dinars tunisiens imposée aux automobilistes algériens se rendant en Tunisie.


 


Yacine Ouchikh

Yacine Ouchikh