Rapatriement des familles de jihadistes marocains détenus en Syrie et Irak

 Rapatriement des familles de jihadistes marocains détenus en Syrie et Irak

Le directeur du Bureau central des investigations judiciaires Abdelhak Khiam. FADEL SENNA / AFP

Le Maroc envisage de procéder au rapatriement de 671 femmes et enfants marocains liés aux groupes jihadistes et détenus en Syrie et en Irak.

Selon le directeur du Bureau central des enquêtes judiciaires, Abdelhak Khiam, les 280 femmes et 391 mineurs « ne sont pas des terroristes ». Par conséquent, ils ne peuvent être blâmés « pour rien ».

Selon les sources officielles, 1 659 Marocains ont rejoint l’État islamique ou d’autres organisations djihadistes, parmi lesquels 742 ont été tués. « 1 060 d’entre eux étaient des combattants actifs sur le terrain, dont 742 parmi eux ont été tués sur le front (657 en Syrie et 85 en Irak), tandis que 260 ont réussi à revenir au Maroc », a-t-il détaillé.

M. Khiam a souligné que les 260 djihadistes qui sont revenus au Maroc ont été arrêtés et présentés à la justice, conformément à la loi antiterroriste en vigueur.

Selon « l’Observatoire du Nord des droits de l’homme », 200 femmes et enfants de jihadistes marocains  étaient incarcérés de force dans les camps, sous contrôle kurde avant l’opération turque en Syrie.

Le mois de mars dernier, huit ressortissants marocains qui se trouvaient dans des zones de conflit en Syrie, ont été rapatriés dans le cadre de la contribution des autorités marocaines compétentes aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme.

Les rapatriés ont fait l’objet d’enquêtes judiciaires pour leur implication présumée dans des faits liés au terrorisme.

 

Mohamed El Hamraoui