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Opinion : Alyan, 3 ans, ou la photo qui met l’Europe face à son inhumanité
La mort n’a pas de visage. Mais, depuis quelques heures elle a pris la forme d’un corps ; le corps frêle et inerte d’un enfant de trois ans, le corps balayé par les vagues de la mer Égée d’un réfugié qui n’a pas eu le temps d’entrer dans la vie. Sa photo suscite une vive émotion chez les Européens, mais sera-t-elle suffisante pour que leurs dirigeants prennent conscience du cynisme de leurs décisions ?
Rached Cherif