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La chronique du Tocard. Quand le temps des cerises kabyles n’est plus …
J’avais dû insister comme un malade imaginaire pour que ma mère accepte de grignoter dans ce petit restaurant qui se trouvait à proximité de son domicile familial où elle n’avait, bien entendu, jamais mis les sandales de sa vie. Elle ne comprenait pas qu’on puisse déjeuner dehors quand la gazinière marchait tellement bien à l’intérieur. Pourtant, on venait d’arriver en Kabylie 06300 et la fatigue était omniprésente à cause de l’heure matinale du départ de la France.
Nadir Dendoune