De plus en plus de voix dissidentes s’élèvent pour réformer la place toujours plus grande que semble occuper la religion dans l’Etat en Tunisie. Depuis la révolution, la classe politique a en effet été quasi unanime pour maintenir l’article 1 de l’ancienne Constitution inchangé d’une part, et celui de la nécessité pour le Président de la République d’être musulman d’autre part. On constate par ailleurs l’avènement de pauses prière systématiques au sein de l’Assemblée constituante.