Journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale

 Journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale

David Cliff / NurPhoto / AFP


Chaque 21 mars, les États sont « encouragés à prendre des mesures » pour combattre le racisme et les discriminations raciales.


Cette journée prend une résonnance toute particulière cette année au regard des chiffres révélés il y a quelques semaines concernant la recrudescence des actes antisémites en France. Ils ont augmenté de 74% l'an dernier, passant de 311 en 2017 à 541 en 2018. S’agissant des faits à caractère raciste et xénophobe, une baisse de 4,2% a été constatée. Les actes antimusulmans ont atteint cette année leur plus bas niveau depuis 2010. Espérons que l’actualité de Christchurch, en Indonésie ne fasse pas mentir cette dernière tendance.



Apartheid


En Afrique du Sud, le 21 mars est la Journée des droits de l'homme et c’est un jour férié. A l’international, c’est la journée pour l’élimination de la discrimination raciale. En 1960, le 21 mars a été proclamé en souvenir des 69 personnes tuées par la police sud-africaine, alors qu’elles manifestaient contre l’une des lois les plus honnies de l’apartheid : le port obligatoire pour les non-Blancs du passeport intérieur.


Cinq ans plus tard, le 21 décembre 1965, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Depuis la mise en place de cette journée en 1960, les États sont « encouragés à prendre des mesures » pour combattre le racisme, les discriminations raciales, la xénophobie et toutes les formes d'intolérance qui y sont liées, et promouvoir la tolérance, l'inclusion, l'unité et le respect de la diversité.

 

Chloé Juhel