Parti au pouvoir, Nidaa Tounes prend l’eau
Défections, démissions en cascade, tribunes assassines, clivages dissidents… Ces dernières 24 heures, Nidaa Tounes part en vrille. En ayant su temporiser, Mohsen Marzouk a su pousser son rival à la faute. En voulant faire le forcing et s’accaparer le parti, Hafedh Caïd Essebsi aura sabordé le parti. Mise à jour 18h30 : Les derniers échos depuis l'Assemblée font état d'un chiffre qui pourrait atteindre "bientôt 53 élus démissionnaires du bloc Nidaa Tounes...". Dernières défections : les députées Leila Chettaoui et Zohra Driss gèlent également leurs activités dans le parti. Béji Caïd Essebsi aurait tenté d'entrer en contact avec Mohsen Marzouk. Celui-ci aurait refusé, d'après une source proche de l'intéressé, et aurait exigé la démission de Hafedh Caïd Essebsi comme préalable à toute négociation".
Seif Soudani