Proche-Orient-Gaza: Le Dignité-Karama est dans les eaux internationales.

Le Dignité-Karama avec à son bord, huit personnes dont Olivier Besancenot, ancien président du NPA, s’avance vers Gaza. Il est le seul bateau à avoir échappé à la surveillance pourtant très serrée des gardes-côtes grecs. Nul ne peut dire jusqu’où il pourra s’approcher des côtes palestiniennes.

Depuis plus d’une semaine, les militants pacifistes de la « flottille de la liberté » se débattent avec les autorités grecques pour pouvoir prendre la mer vers Gaza. Rien ne leur a été épargné : sabotage des bateaux, tracasseries administratives, refus de les alimenter en carburant, etc. Leur action a pour objectif de sensibiliser l’opinion publique à l’injustice du blocus imposé à la bande de Gaza et à l’inertie de la communauté internationale qui a pourtant déclaré officiellement le blocus illégal.

Roni Brauman, ancien fondateur de médecins du monde, soutient la « flottille de la solidarité » précise-t-il. « Gaza est une prison autogérée où les matons sont à l’extérieur. On est en train de donner une onction morale à la loi du plus fort, dans sa version la plus brutale. Les mêmes qui justifient la guerre en Libye s’opposent à cette initiative absolument pacifiste» ajoute-t-il.

Pour Jean-Claude Lefort, ancien député communiste et porte-parole du collectif, le gouvernement grec a été très faible devant les pressions israéliennes. Rentré d’Athènes après le refus des autorités  l’autre bateau, le Louise Michel sur lequel il était, de quitter le port, il condamne la lâcheté du gouvernement français  qui « n’a rien fait pour protéger ses ressortissants ».  Mercredi 6 juillet, un rassemblement en soutien à la flottille sera organisé à Paris, métro Franklin Roosevelt à 18h.

Nadia Lamarkbi

 

 

Nadia Lamarkbi