Maroc. Le sport, catalyseur de développement et d’investissement

 Maroc. Le sport, catalyseur de développement et d’investissement

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, lors de son intervention à la Global Growth Conference 2025, le mardi 20 mai à Rabat. Crédit photo : Institut Amadeus / Twitter

À Rabat, lors de la “Global Growth Conference” 2025 organisée par l’Institut Amadeus, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a souligné que l’organisation d’événements sportifs constitue un levier stratégique de développement économique et d’investissement.

Intervenant dans le cadre d’un panel dédié à l’investissement dans le sport, M. Lekjaa a mis en avant la volonté du Royaume, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, de faire de ces rendez-vous sportifs « des moments historiques, permettant de prospérer l’avenir ».

Entre 2025 et 2030, le Maroc accueillera plusieurs compétitions majeures, dont la CAN féminine (juillet 2025), la Coupe du monde féminine U17 (octobre-novembre 2025), la CAN masculine (décembre 2025 – janvier 2026) et, à l’horizon, la Coupe du monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal. « Le Maroc va enchaîner les événements sportifs jusqu’au Mondial 2030 », a-t-il affirmé.

Ces manifestations nécessitent une mise à niveau des infrastructures — stades, routes, aéroports — et représentent, selon le ministre délégué chargé du Budget, des opportunités d’investissement chiffrées en milliards de dollars. Les secteurs du tourisme, de la logistique ou encore de l’hébergement sont également concernés.

Fouzi Lekjaa a insisté sur la répartition équitable des retombées économiques sur l’ensemble du territoire national. « Nous disposons d’un menu de projets inclusifs » permettant à tous les opérateurs, startups comme multinationales, de bénéficier de l’écosystème généré par ces grands événements.

À propos du Mondial 2030, il a déclaré : « Nous considérons cette Coupe du monde comme une Coupe du monde africaine. Elle permettra de démontrer que la jeunesse des deux rives de la Méditerranée peut échanger, cohabiter et travailler ensemble. » Une ambition portée par la volonté de faire du tournoi une vitrine de la coopération Sud-Sud et d’un développement collectif partagé.

Réunissant plus de 600 participants issus de plus de 50 pays, la GGC 2025 propose une réflexion sur les dynamiques géoéconomiques émergentes et leurs impacts sur l’attractivité des territoires.