Mohammed VI. Le Maroc ouvert sur son voisinage immédiat avec le peuple algérien

Crédit photo : Palais royal du Maroc / AFP
Le Roi Mohammed VI a réaffirmé l’engagement du Maroc à demeurer ouvert sur son environnement régional, et plus particulièrement sur son voisinage immédiat avec le peuple algérien frère.
Lors d’un discours à l’occasion du 26e anniversaire de son accession au Trône, le Roi du Maroc a réitéré sa position claire et constante : « Le peuple algérien est un peuple frère que des attaches humaines et historiques séculaires lient au peuple marocain, particulièrement par la langue, la religion, la géographie et le destin commun. »
Pour toutes ces considérations, « J’ai constamment tendu la main en direction de nos frères en Algérie. J’ai également exprimé la disposition du Maroc à un dialogue franc et responsable ; un dialogue fraternel et sincère portant sur les différentes questions en souffrance entre les deux pays. » Ajoutant que : « Notre attachement inébranlable à la politique de la main tendue en direction de nos frères en Algérie procède de l’intime conviction que nous portons en nous, quant à l’unité de nos peuples et à notre capacité commune à dépasser cette situation regrettable. »
Concernant l’Union du Maghreb, le Roi Mohammed VI a réaffirmé son attachement, dont « nous sommes persuadés qu’elle ne pourra se faire sans l’implication conjointe du Maroc et de l’Algérie, aux côtés des autres États frères. D’autre part, nous sommes fiers du soutien international croissant à la Proposition d’Autonomie, considérée comme la seule et unique solution au conflit autour du Sahara marocain. »
Le Roi du Maroc a aussi annoncé que les positions constructives venues appuyer la Proposition d’Autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, renforcent celles de nombreux pays dans le monde. Ces positions favorables au bon droit et à la légitimité « nous inspirent honneur et fierté. Elles nous poussent davantage à la recherche d’une solution consensuelle qui sauve la face à toutes les parties, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. »
