Semaine du film palestinien : une culture bien vivante

 Semaine du film palestinien : une culture bien vivante

• Une partie de l’affiche du film d’animation « Wardi » de Mats Grorud qui raconte le conflit entre Israéliens et Palestiniens vu par une jeune Palestinienne de 11 ans qui vit dans un camp de réfugiés au Liban.


Soutenir la Palestine en montrant la richesse de sa culture à travers le cinéma. La semaine du film palestinien en Loire-Atlantique débute aujourd'hui (22 janvier).


Invité de marque


C'est donc aujourd'hui que débute la quatrième édition de la semaine du film palestinien en Loire-Atlantique organisée par l'association France-Palestine solidarité 44 (AFPS44).


Un festival qui commence donc à être bien installé dans la région et qui se développe même puisque le nombre de salles partenaires est en augmentation.


Cette année, pas moins de 21 salles diffuseront des films de cette semaine du film palestinien. La semaine accueillera un invité de marque en la personne de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, ex-prisonnier politique dont le parcours est emblématique de la lutte palestinienne.


Ce dernier échangera avec le public lors des différentes diffusions du film « Mafak » et notamment aujourd'hui, lors de la soirée d'ouverture (Le Concorde, Nantes).


Difficultés


« Nous cherchons toujours à avoir des invités, notamment des réalisateurs. Là, en l'occurrence, on ne peut pas avoir le réalisateur de Mafak parce que c'était compliqué, nous avons des petits moyens, c'est uniquement l'AFPS qui finance » confie la coordinatrice de la semaine du film palestinien, Maryvonne Harouet.


Les bonnes intentions sont parfois contrariées par une réalité de terrain inhérente à la situation palestinienne : « Ceux qui résident à Ramallah ou en Cisjordanie n'ont pas le droit de passer par Tel Aviv, donc ils sont obligés de passer par Amman. Ce qui complique leur sortie et ce qui, pour nous qui les invitons, augmente considérablement les frais ».


Malgré tout, le festival arrive à faire venir des réalisateurs palestiniens comme Rashid Masharawi, réalisateur de « Writing on snow ».


Le message


Faire découvrir la culture palestinienne au grand public, toucher des personnes qui ne sont pas forcément militantes de la cause palestinienne, toucher un public plus jeune. Si la semaine du film palestinien est avant tout une manifestation culturelle, elle est porteuse d'un message, comme le précise Maryvonne Harouet :


« Nous souhaitons faire passer le message que le peuple palestinien est un peuple bien vivant, qu'il a une culture qu'on essaie parfois d'occulter, voire de faire disparaître (…) le peuple palestinien a besoin du soutien de la population civile, qui pourra faire pression sur les gouvernants, parce que la solution en Palestine, elle est politique ».


Programme complet : http://afps44.france-palestine.org/

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