Coup de cœur. Slimen Elkamel trace ses lignes jusqu’à Paris

L’artiste plasticien tunisien Slimen Elkamel et l’une de ses œuvres « Poetry of Joy », 2025, acrylique sur toile, 200 × 100 cm. Crédit photo : Mariane Ibrahim
Avec Ligne(s) de vie, la galeriste Mariane Ibrahim poursuit son engagement en faveur de la scène artistique africaine. Jusqu’au 11 octobre, elle consacre ses cimaises au peintre tunisien Slimen Elkamel.
Un cheval bleu au milieu d’une prairie, une cage vide suspendue aux branches d’un arbre… Autant d’images qui peuplent l’univers singulier de l’artiste. Ses toiles, traversées d’animaux et baignées de nature, dégagent une joie diffuse.
Né il y a une quarantaine d’années à Sidi Bouzid, en Tunisie, Slimen Elkamel, formé à l’Institut supérieur des beaux-arts de Tunis, n’a jamais renié ses origines rurales et populaires. Cet héritage irrigue son œuvre haute en couleurs, nourrie des contes et des imaginaires de l’enfance.

L’artiste n’en est pas à sa première rencontre avec le public parisien. En 2022, il avait déjà été présenté lors d’une exposition muséale à l’Institut du monde arabe.
Avec ce plasticien, Mariane Ibrahim poursuit son projet : offrir une visibilité internationale aux artistes afro-descendants et combler le manque laissé par leur sous-représentation dans l’histoire de l’art du XXᵉ siècle.
Implantée à Paris, Chicago et Mexico, la galeriste franco-somalienne fait partie de celles et ceux qui œuvrent à révéler l’effervescence d’une scène encore trop méconnue.
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