Un festival en hommage à Mahmoud Darwich

 Un festival en hommage à Mahmoud Darwich

Traduction du texte en arabe de Mahmoud Darwich: « Enregistre ! Je suis arabe et le numéro de ma carte (d’identité) est cinquante mille. » RAMZI HAIDAR / AFP


Il est une voix majeure de la poésie palestinienne. Le festival « Les Exils de Mahmoud Darwich » lui rend hommage jusqu’à dimanche à l’Institut du Monde Arabe.


C’est un documentaire « Mahmoud Darwich. Et la terre, comme la langue… » de Simone Bitton qui ouvrira le festival ce soir, le mercredi 19 septembre à 20h.


Dès demain, un cycle de rencontres et débats est prévu dans les murs de l’Institut du Monde Arabe, l’occasion de découvrir ou redécouvrir les textes de Mahmoud Darwich qui seront lus sur fond rock, blues et jazz : « Passants parmi les paroles passagères », « Sur cette terre », « Quand les martyrs vont dormir » ou encore « Nous aussi, nous aimons la vie ». 


Place du visage dans la société contemporaine


Vendredi soir, le 21 septembre, ce sera le spectacle « Al Jamilat (Les magnifiques) » qui aura lieu à l’auditorium de l’IMA avec Yasmine Hamdan, l'une des premières artistes proche-orientales à s'approprier les codes de la musique indie.


Jusqu’à dimanche, d’autres événements sont prévus, tels que « Vera Icona » (L’image vraie), performance signée Véronique Caye, metteur en scène et vidéaste qui, à travers son art, propose une réflexion sur la place du visage dans la société contemporaine.


A noter enfin la performance circassienne inspirée des écrits de Mahmoud Darwich du Collectif Porte 27, samedi à 20h, ou encore l’électro-poésie de Walid Ben Selim de N3rdistan et Marie- Marguerite Cano.

Chloé Juhel