Rabat célèbre la 22e édition du Festival international des musiques andalouses

Valoriser le riche héritage andalou, fruit d’un brassage historique entre le Maroc et l’Espagne
Le parc Hassan II à Rabat a accueilli l’ouverture de la 22e édition du Festival international des musiques andalouses, organisé par l’Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette manifestation s’inscrit dans le cadre des festivités de la Fête du Trône et se déroule cette année sous le thème évocateur : « Diversité musicale et dialogue culturel ».
Un patrimoine partagé entre les deux rives de la Méditerranée
L’objectif du festival est clair : valoriser le riche héritage andalou, fruit d’un brassage historique entre le Maroc et l’Espagne, et renforcer les ponts culturels et spirituels entre les deux pays. La musique andalouse, avec ses subtilités et sa profondeur, incarne cet héritage commun et universel.
Des artistes aux racines croisées
La soirée inaugurale a été marquée par deux prestations musicales très applaudies. Le premier concert a été assuré par l’ensemble français Convivencia, dirigé par Bernard Revel, qui a transporté le public dans l’univers raffiné de l’art « Troubadour », né au Moyen Âge. Ensuite, ce fut au tour du groupe marocain Rawafid, dirigé par Omar Metioui, d’enchanter l’audience avec une sélection de pièces du Tarab andalou, interprétées avec virtuosité.
Jeunesse, transmission et ouverture
Pour Nabil Fenjiro, secrétaire général de l’Association Ribat Al Fath, ce festival est bien plus qu’un rendez-vous musical. Il représente une opportunité pour faire rayonner les valeurs artistiques communes aux peuples des deux rives, tout en mettant en lumière de jeunes talents. « Il est essentiel d’encourager les nouvelles générations à s’approprier ce patrimoine immatériel », a-t-il affirmé à l’agence MAP.
Un écho favorable et des valeurs partagées
Bernard Revel a exprimé sa joie de participer à cette édition, soulignant l’accueil chaleureux réservé à son groupe. Selon lui, les similarités spirituelles et artistiques entre les répertoires français médiévaux et andalous ont fortement contribué à cette connexion avec le public. Quant à Omar Metioui, il a rappelé que ce festival est un hommage vivant à un art ancien, porteur de pluralité, de tolérance et d’humanité.
Le Festival international des musiques andalouses s’est déployé à travers une programmation éclectique mêlant musiques traditionnelles, chants spirituels et formes musicales issues du patrimoine authentique des cultures andalouses.
>> Lire aussi : Festival Marocain de la Musique Andalouse, une édition éblouissante du 16 au 18 janvier
