SOS Méditerranée : 22 identitaires mis en examen

 SOS Méditerranée : 22 identitaires mis en examen

Facebook / Droite de l’Action


C’est l’association qui affrète l’Aquarius. Un symbole donc qui a été assiégé vendredi dernier par des militants d’extrême droite. Ils ont été interpellés hier.


Ils sont 22 à avoir été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Tous auraient participé à l’ « assaut » lancé vendredi en direction du siège marseillais de l’association « SOS Méditerranée ».


Ils ont été mis en examen pour « violences en réunion », «  séquestration », « participation à un groupement en vue de commettre des violences » et « enregistrement et diffusion d'images violentes ».


Attaque violente ou pacifique ?


Vendredi, en début d’après-midi, des militants de Génération identitaire ont occupé les locaux de SOS Méditerranée en affichant une banderole « SOS Méditerranée complice du trafic d’êtres humains ».


« Réalisée de manière pacifique, notre action vise à dénoncer la complicité de cette ONG qui, sous couvert d’humanitaire, collabore avec les passeurs de clandestins », pouvait-on lire sur le compte Twitter du groupuscule d’extrême droite.


SOS Méditerranée a pourtant porté plainte et décrit une « attaque violente » : Génération identitaire aurait « molesté » certains membres du personnel. L’assaut en question n’aura duré qu’une poignée de minutes, avant que les forces de l’ordre n’interviennent.


« Defend Europe »


Ces derniers mois, Génération identitaire avait, à plusieurs reprises, pris pour cibles des mosquées et avait fait parler d’elle avec sa bannière « Defend Europe » déployée en Méditerranée et dans le sud des Alpes françaises.

Chloé Juhel