Privilégier le « Made in Morocco »

 Privilégier le « Made in Morocco »


Afin d’assurer une reprise de l’activité et d’aider les entreprises en difficulté, de plus en plus de voix appellent à la consommation des produits "made in Morocco" afin d’apporter une bouffée d'oxygène au tissu économique national.


Créer un label « Made in Morocco »… une idée qui est en train de faire son petit bout de chemin dans les milieux bien-pensants de la capitale. A l’instar de l’ensemble des grands pays touchés par le coronavirus, l’heure est au patriotisme économique.


La création d’un label est donc une manière de sceller une logique contractuelle entre les entreprises et les consommateurs. 



La Confédération Générale des entreprises marocaines – CGEM – participe activement à la réflexion en cours sur les moyens à même de venir à bout de la crise actuelle, par le biais de ses fédérations sectorielles qui envisagent, entre autres, un label "Made in Morocco" pour réconcilier les consommateurs marocains avec le produit local.


Ainsi, pour le patronat marocain, c’est une manière d’encourager la valeur ajoutée nationale en ces temps difficiles et de soutenir plusieurs secteurs mis en difficulté par la pandémie, à l'instar de l'industrie touristique qui pourrait largement bénéficier de la demande locale pour compenser la baisse des flux issus des principaux marché émetteurs.



Pour certains experts, ce "Made in Morocco" devrait rassurer les clients quant au respect des entreprises de leurs engagements, particulièrement,  en matière de préservation d’emploi par exemple.


Face à cette crise sans précédent du covid-19, la reprise économique est une dure épreuve qui attend le pays. La quasi-totalité des secteurs sont en difficulté, et les dégâts sur l’économie sont déjà bien visibles. Certains secteurs ont montré des signes précoces de vulnérabilité tels que le tourisme, les transports et la logistique dans les chaînes d’approvisionnement, mais aussi le secteur informel transversal. 


Le Made in Morocco s’avère donc comme une piste pour encourager la relance mais il est bien évident qu’il ne sera pas suffisant.


En tout cas, pour l’heure il est vraisemblable que pour chaque pays touché par cette crise, le confinement sanitaire va céder sa place au confinement économique…

Ahlam Jebbar