Clap final pour la 20e édition de Cinébanlieue

Depuis sa création, des dizaines de talents issus des quartiers ont émergé. Ce rendez-vous porte à l’écran ces territoires et s’attache à faire tomber les barrières.
Il a été créé en 2006 quelques mois après les émeutes déclenchées par la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Depuis lors, le festival conserve sa mission: mettre en lumière les films produits en banlieue par ceux qui en sont issus, mais aussi « changer les regards, lutter contre les stéréotypes ».
Il fête cette année sa 20e édition qui a débuté depuis le 4 novembre à La Cité cinéma de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), avec la projection en avant-première de « Furcy, né libre », deuxième long métrage du rappeur et cinéaste Abd Al Malik, qui évoque le destin d’un esclave réunionnais.
Grand prix Cinébanlieue France Télévisions
Le festival Cinébanlieue attire environ 6 000 spectateurs par an. Il prendra fin ce vendredi au cinéma UGC Ciné Cité dans le 19e arrondissement de Paris, où sera organisée la remise des prix.
Outre des longs métrages projetés en avant-première, Cinébanlieue présente une sélection de courts métrages en compétition notamment pour le grand prix Cinébanlieue France Télévisions.
Le groupe public s’engage à acheter et diffuser le court métrage primé dans l’émission « Histoires courtes » sur France 2. Dix films sont en compétition cette année.
Ateliers partout en France
Parmi les talents qui ont émergé avec Cinébanlieue, la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré, lauréate du grand prix Cinébanlieue en 2015 avec son court métrage « Maman(s) ».
Depuis, elle a notamment réalisé « Mignonnes », sorti en 2020, qui a été nominé aux César dans la catégorie premier film. Outre ce festival, Cinébanlieue organise toute l’année des ateliers partout en France.
Les jeunes participants disposent de 90 secondes pour faire passer leur message en vidéo.
