Le SICCAM réussit son pari à Oujda

 Le SICCAM réussit son pari à Oujda

crédit photo : SICCAM


Bonne nouvelle au Salon International des Centres de Contacts et d'Appels au Maroc (SICCAM) qui se tient à Oujda. Pour le lancement d'Oujdashore, de nombreuses positions ont été prises par les investisseurs, confirmant le bon en avant du offshoring dans le Royaume avec 80 000 emplois et un chiffre d'affaires d'1 milliards d'euros. Explications avec Mohammed El Ouahdoudi, président et fondateur du SICCAM.


Le Courrier de l'Atlas : Quels sont les nouveautés de ce SICCAM 2019 ?


Mohammed El Ouahdoudi : Tout d'abord, c'est la première fois que nous organisons le salon à Oujda. Cela coincide avec le lancement d'Oujdashore qui renforce la dynamique de l'offshoring au Maroc. Nous avons eu la participation de 700 professionnels et plusieurs centaines de demandeurs d'emploi que ce soit en informatique


LCDA : Y'a t'il eu des annonces d'installation ?


M. El Ouahdoudi : Des conventions ont été signées en présence du secrétaire d'Etat à l'investissement, Mr Othman Ferdaous et du directeur général de l'ANAPEC. Le premier centre d'appel à Oujda a démarré avec 100 positions. Les autres sont en train de s'installer. Le centre est opérationnel. Les prévisions sont d'avoir à Oujdashore, un chiffre important de 1100 positions


 LCDA ; Pourquoi avez-vous décidé de faire ce salon à Oujda ?


M. El Ouahdoudi : Il existe un problème de turn over à Casablanca et Rabat. Oujda présente la possibilité de créer un grand centre d'appel au Maroc. On compte dans les années à venir avoir 5 000 positions. Il existe une volonté réelle d'exploiter le bassin d'emploi de la région qui compte 120 000 étudiants

Yassir Guelzim

Yassir GUELZIM

Journaliste Print et web au Courrier de l'Atlas depuis 2017. Réalisateur de documentaires pour France 5.