Droit à l’avortement au Maghreb

 Droit à l’avortement au Maghreb


En règle générale, l'avortement est mal perçu au Maghreb. L'Algérie est le plus répressif et réglemente particulièrement le droit à l'avortement. Il n'est autorisé qu'en cas d'embryons malades ou de malformations. Les victimes de viols et d'inceste ne peuvent pas y recourir. Les sanctions sont sévères aussi contre les personnes qui "inciteraient de quelque manière que ce soit : discours, affiches, illustration, publicité, assemblées générales ou groupements publics” à l’IVG. La femme qui avorte en Algérie risque une peine de prison de 6 mois à 2 ans de prisons. Au Maroc, l'IVG est ouvert au cas de viol, ou d'inceste ou de risque pour la santé de la mère. En dehors du cadre, la sanction va de 1 an à 5 ans de prison. Enfin, en Tunisie, l'IVG est autorisée depuis 1973 mais peu accessible notamment en milieu rural, où près de 4000 avortements clandestins ont lieu par an. Les IVG clandestines sont sanctionnées de 10 000 dinars tunisiens (3 400 euros) et d’une peine de 5 ans de prison. Quant à la femme qui a sollicité une demande d’avortement clandestin, elle risque deux ans d’emprisonnement et une amende de 2 000 dinars (675 euros).


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MAGAZINE MARS 2018

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