Une cellule terroriste démantelée par le BCIJ

 Une cellule terroriste démantelée par le BCIJ

Maroc. Une cellule terroriste a été démantelée par le Bureau central d’investigations judiciaires dans les villes de Tanger et Oued Zem


Une "cellule terroriste" composée de huit membres "imprégnés de l'idéologie extrémiste" du groupe Etat islamique (EI) a été démantelée dans les villes de Tanger et Oued Zem.


Les suspects, âgés entre 21 et 31 ans, ont tous été arrêtés, jeudi 29 mars, dans une opération simultanée par les éléments du  Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ). Les mis en cause "cherchaient à se procurer les matières premières pour la fabrication de bombes et de ceintures explosives", afin de "mener des opérations terroristes (…) dans plusieurs villes du Royaume", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.


L'opération menée par le BCIJ a permis la saisie d'un "fusil de chasse, de cartouches et d'armes blanches", ainsi que d'"équipements électroniques et de publications glorifiant" l'EI.


Coopération sécuritaire et  lutte préventive


Depuis sa création en 2015, le BCIJ, a réussi à démanteler 40 cellules terroristes et à arrêter 548 personnes. Quelque 21 cellules ont été mises hors d’état de nuire en 2015 et 19 autres lors de l’année 2016, dont 4 liées à la nébuleuse terroriste “Al Faye Wa Al Istihlal”. Ces 36 cellules sont liées à l’organisation terroriste autoproclamée “Etat islamique”, 548 personnes (275 en 2015 et 273 en 2016) ont été interpellées et déférées à la justice.


De 2015 à 2016, le BCIJ a aussi  procédé à l’arrestation de 71 individus qui ont regagné le Maroc en provenance des rangs de l’EI. Et sur les 47 personnes arrêtées en 2016, 39 proviennent de la zone de conflit syro-irakienne et 8 autres de la Libye, a ajouté le directeur du BCIJ. Pour le cas des individus qui ont tenté de joindre les rangs de l’EI, 3 personnes ont été arrêtées : 2 ayant tenté de se rendre en Libye et une vers la zone syro-irakienne.


Concernant les “combattants” marocains ayant péri dans les zones de conflit, le BCIJ avait indiqué qu’ils sont au nombre de 553 personnes.


Mohamed El Hamraoui

Mohamed El Hamraoui