Moussalaha. Formation des fonctionnaires des prisons contre l’extrémisme violent

Illustration – Photo: FADEL SENNA / AFP
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) et le Centre Moussalaha ont lancé, lundi 15 septembre, au Centre national de formation des cadres de la DGAPR à Tiflet, un programme de formation destiné aux fonctionnaires de la Délégation générale.
Placée sous le thème « La lutte contre l’extrémisme violent : stratégies de prévention, d’immunisation de la société et de sécurisation de l’espace carcéral », cette initiative vise à renforcer les compétences des agents pénitentiaires en matière de prévention et de détection de l’extrémisme violent.
L’objectif est double : d’une part, doter le personnel des établissements pénitentiaires d’outils et de techniques pour se prémunir face aux idéologies extrémistes ; d’autre part, consolider leurs capacités dans les domaines de la prévention, de la sécurité et du respect des droits humains.
Encadré par des experts et enseignants spécialisés, le programme bénéficiera à 180 fonctionnaires en contact direct avec des détenus impliqués dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme. Ces formations se dérouleront en six sessions de trois jours, chacune regroupant 30 participants.
À l’issue de chaque session, certains agents suivront une formation de formateurs afin de transmettre à leur tour ces acquis au sein de leurs établissements, avec l’accompagnement des cadres du Centre Moussalaha.
Cette initiative s’inscrit dans les axes stratégiques du Centre, notamment celui consacré à la lutte contre l’extrémisme violent dans les prisons, tel qu’approuvé par son Conseil d’orientation.
Depuis sa création en 2017, le Centre Moussalaha a déjà accompagné 365 détenus dans le cadre de programmes de réinsertion et de déradicalisation.
Créé sous les Hautes Instructions du Roi Mohammed VI, il œuvre à promouvoir les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de modération, tout en préservant la dignité humaine.
