Coup d’envoi de la 18e édition du Festival international du film de femmes de Salé

Ce Festival vise à améliorer la condition des femmes, à changer les stéréotypes et à s’ouvrir aux expériences cinématographiques d’autres sociétés
Lancement de la 18e édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS), lundi 22 septembre, au cinéma Hollywood, en présence de nombreuses personnalités du monde des arts, de la culture et des médias.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette manifestation, organisée du 22 au 27 septembre par l’Association Bouregreg, constitue l’occasion de soutenir les efforts visant à améliorer la condition des femmes, à changer les stéréotypes, à s’ouvrir aux expériences cinématographiques d’autres sociétés et à favoriser l’échange entre cinéastes.
L’importance d’un festival unique dans le paysage international
Dans une allocution de circonstance, le président de l’Association Bouregreg, Noureddine Chmaou, a affirmé que le lancement et la pérennité de ce festival n’auraient pas été possibles sans une équation fondée sur l’ancrage de la culture cinématographique comme l’un des principaux éléments de la culture humaine.
Il a souligné l’importance et la spécificité du Festival international du film de femmes de Salé, « unique dans le paysage des grands festivals internationaux », tout en insistant sur la nécessité de respecter le calendrier des éditions malgré les contraintes, et sur l’urgence d’apporter des touches innovantes à chaque programme.
Un rayonnement arabe et international confirmé
De son côté, l’actrice Bouchra Ahrich a relevé que cette 18e édition, qui s’inscrit dans la continuité d’un parcours riche en créativité cinématographique au féminin, a acquis un rayonnement arabe et international.
Elle a mis en avant la qualité des films participants, la diversité des invités marocains et étrangers, ainsi que le haut niveau des jurys composés de réalisatrices, d’actrices et de critiques de cinéma.
Mme Ahrich a également insisté sur l’importance de rendre le cinéma accessible au grand public et d’en renforcer la présence, rappelant que cette manifestation s’intègre dans le renouveau urbain et culturel que connaît la ville de Salé, illustré notamment par l’agrandissement des espaces de projection et l’installation d’un écran géant au cœur de la médina.
Une plateforme d’échanges et de réflexion sur la condition féminine
Pour sa part, la membre du bureau exécutif de l’Association Bouregreg, Awatif Drihem, a souligné que cet événement constitue une véritable plateforme d’échanges d’expériences et de savoir-faire à l’échelle internationale. Il s’agit également d’un espace d’étude et de discussion des questions féminines dans les productions cinématographiques, mais aussi de mise à l’honneur de femmes influentes sur les plans national et international.
Hommages rendus à des figures marquantes du cinéma et des médias
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un hommage à la grande actrice marocaine Souad Nejjar, saluée pour sa carrière exceptionnelle au cinéma et à la télévision, ainsi qu’à l’actrice Farah El Fassi pour son parcours remarquable et riche.
L’actrice égyptienne Hanan Motawie a également été honorée pour ses créations marquantes dans le cinéma, la télévision et le théâtre. Par ailleurs, la journaliste marocaine Sabah Bendaoud a été distinguée pour son rôle essentiel au service de la culture cinématographique, notamment à travers ses trente années d’engagement à la radio.
Des jurys prestigieux pour les différentes compétitions
La soirée a également été l’occasion de présenter au public les membres des jurys. Le jury jeune public est présidé par la réalisatrice Fatima Aklaz, celui de la compétition du film documentaire par la productrice marocaine Annie Ohayon-Dekel, tandis que la compétition officielle des longs métrages fiction est présidée par la réalisatrice brésilienne Sandra Kogut.
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