Boudchart enflamme le Dôme de Paris
« Quand le public devient la star », tel est le principe conçu par Boudchart pour ses concerts
La salle mythique du Dôme de Paris a vibré, dimanche 28 septembre, aux rythmes des grands classiques de la musique arabe et des chansons populaires marocaines, avec un concert inédit du chef d’orchestre Boudchart.
Heureux de retrouver un public nostalgique venu nombreux l’accompagner, l’artiste a dirigé une véritable chorale vivante. « Bien plus qu’un simple concert, c’est un moment de partage et d’émotion, où vous serez au cœur de l’expérience, rendant chaque instant inoubliable », telle est la promesse qui avait été faite à ceux qui souhaitaient adhérer à l’aventure de celui qui, en l’espace de quelques années, a réussi à révolutionner la manière d’imaginer un concert en transformant le spectateur en acteur.
Une tournée européenne et transatlantique
Promesse tenue à en croire le nombre des spectateurs – quelque 4.000 fans selon les organisateurs – qui se sont prêtés volontiers au jeu sous la baguette de Boudchart, également compositeur et arrangeur, fondateur du concept participatif “La chorale, c’est vous”.
Le concert, qui s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités dont l’ambassadeure du Maroc à Paris, Samira Sitail, fait partie d’une tournée européenne qui concerne aussi Amsterdam, Madrid et Bruxelles, avant de revenir en France, à Lyon, après une escale transatlantique à Montréal.
Un concept simple et audacieux
« Quand le public devient la star », tel est le principe conçu par Boudchart pour ses concerts. Le principe est aussi simple qu’audacieux : lors de chaque représentation, le public reçoit les paroles des chansons et est invité à chanter à l’unisson. Pas de chanteur star sur scène, mais une expérience collective portée par Boudchart.
L’énergie qui s’en dégage est saisissante : les spectateurs deviennent choristes et l’émotion se vit à plusieurs milliers de voix. Lancé pour la première fois à Paris en 2022, le concept a très vite conquis le Maroc, avec des concerts à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Fès ou encore Oujda. Aujourd’hui, le succès franchit les frontières, y compris dans le monde arabe, l’Europe et même en Amérique.
Une expérience unique pour la diaspora
Pour la diaspora en France, relèvent les organisateurs, ce concept résonne d’une manière particulière. Il ne s’agit pas seulement de renouer avec les classiques du patrimoine arabe, marocain et oriental, mais de les chanter ensemble, de les réinventer collectivement.
« La musique ne se consomme pas seulement, elle se vit et se partage », aime répéter Boudchart.
Un artiste innovant aux multiples influences
En parallèle de ses concerts participatifs, le jeune artiste compose ses propres morceaux (Mosaïca, Bartiya Groove, Jebli Jam, Lila…), mêlant rythmes traditionnels arabes, africains, influences orientales et touches contemporaines.
Avec près de 200 000 personnes rassemblées lors de son passage au festival Mawazine 2025, Boudchart s’impose désormais comme l’un des visages les plus innovants de la scène culturelle marocaine. Il porte un message simple mais puissant : l’art n’a pas de frontières et peut relier une communauté dispersée entre Casablanca, Paris ou ailleurs.
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