Le parquet de Paris fait appel de la remise en liberté de Saad Lamjarred

 Le parquet de Paris fait appel de la remise en liberté de Saad Lamjarred


La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné, jeudi 13 avril, la remise en liberté, sous bracelet électronique, de Saad Lamjarred, mis en examen à Paris pour « viol aggravé » d’une femme de 20 ans.


Saad Lamjarred avait été mis en examen, le 28 octobre 2016 à Paris pour « viol aggravé » et « violences volontaires aggravées » et écroué, soupçonné d’avoir agressé, deux jours plus tôt dans la capitale française, une jeune femme de 20 ans.


Le parquet de Paris a toutefois fait appel de cette remise en liberté et une prochaine audience doit se tenir, mardi 18 avril, à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Le chanteur est soumis à un contrôle judiciaire qui prévoit son assignation à résidence avec placement sous bracelet électronique.


Lors de l’audience qui s’est tenue jeudi, les magistrats ont confirmé une ordonnance de mise en liberté rendue par le juge d’instruction mais qu’avait contestée le parquet de Paris.


Le célèbre chanteur marocain avait été arrêté à la veille du concert qu’il devait donner à Paris le 29 octobre 2016, une femme de 20 ans avait porté plainte, affirmant avoir été agressée quelques heures plus tôt par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier.


Son récit était considéré comme « crédible » par les enquêteurs qui  accusent le chanteur d’avoir consommé de l’alcool et des stupéfiants au moment des faits présumés. Une confrontation a eu lieu entre la plaignante et la star, qui conteste l’accusation, avait indiqué  son avocat Me Dupond-Moretti.


Saad Lamjarred avait  été entendu le 14 février par des enquêteurs de la police judiciaire dans une autre affaire d’agression sexuelle présumée. Une enquête préliminaire a été ouverte il y a quelques mois par le parquet de Paris à la suite d’une plainte d’une femme de 28 ans assurant avoir été abusée et frappée par le chanteur lors de vacances à Casablanca en 2015.


 

Mohamed El Hamraoui