Le festival Africolor souffle sa 30e bougie

 Le festival Africolor souffle sa 30e bougie

Missy Ness


Depuis aujourd’hui et jusqu’au 24 décembre, se tient la nouvelle édition de ce rendez-vous culturel qui existe depuis 1989. Entre Paris et la Seine-Saint-Denis.


Le festival a toujours des fourmis dans les oreilles et nous célébrerons nos trois dizaines sans nostalgie”, écrit le directeur de l’événement, Sébastien Lagrave, “2019 sera l’année des retrouvailles avec ceux qui ont scandé notre histoire (…). Alors oui, 30 ans, c’est pour nous plus qu’un chiffre : c’est une victoire, que nous entendons célébrer dans un boucan joyeux et virtuose”.


Afrique déchaînée et Missy Ness


Ce soir, pour l’ouverture du festival, les organisateurs de l’événement se laissent aller à rêver à une soirée “2079, l’Afrique déchaînée” du côté de Fontenay-sous-Bois.


A noter également que le 12 décembre, la soirée sera placée sous le signe et le son de Missy Ness, artiste qui mêle dub, grime, hip-hop, trap, électro et rythmes traditionnels dont les influences sont marquées par un intérêt particulier pour le Maghreb et le Moyen-Orient.


Musiques de toutes les Afriques


Un cru exceptionnel donc pour Africolor qui a été créé en 1989 au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Ce festival est devenu, avec le temps, itinérant sur tout le département de la Seine-Saint-Denis.


Ce rendez-vous culturel est un festival de découvertes destiné à promouvoir les musiques de toutes les Afriques (Afrique, Caraïbes, Océan Indien, Amérique du Sud, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Europe).


« La possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires »


Au delà du festival, Africolor est également une association, depuis 2011, qui programme des événements moins ponctuels qui s’inscrivent dans le temps.


Avec notamment le projet « ICI KAYES… » qui repose sur un échange artistique et culturel entre les régions d’Ile-de-France et de Kayes, au Mali, « histoire de comprendre ce que la France doit au Mali et réciproquement, histoire aussi de construire la possibilité d’un pont au-dessus des cécités sécuritaires ».

Chloé Juhel