Préserver la mémoire de l’abolition de l’esclavage

 Préserver la mémoire de l’abolition de l’esclavage

CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP


Retranscrire des documents du mouvement abolitionniste. C’est ce que propose la bibliothèque de Boston pour contribuer à entretenir la mémoire de l’esclavage.


Contribuer aux archives de la bibliothèque publique de Boston pour sauvegarder les sources historiques liées au mouvement abolitionniste du 19e siècle. En cette veille de la journée du 10 mai, qui correspond à la commémoration de l’abolition de l’esclavage, ça peut être une bonne idée puisque cet établissement américain offre désormais cette possibilité aux citoyens qui le souhaitent, et ce depuis maintenant un an.



Documents écrits à la main



Le site internet permet aux internautes de retranscrire à l’ordinateur les documents qui jusque-là étaient écrits à la main. Chacun peut ne retranscrire qu’une ou deux phrases. Toute aide est évidemment bienvenue pour conserver précieusement cette mémoire en cette veille de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage.



Mémoire trop longtemps refoulée



La date du 10 mai correspond à l'adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira « reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage ». C’est Jacques Chirac qui a décidé de faire du 10 mai la journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en métropole. Cette journée doit aussi permettre d’engager une réflexion sur cette mémoire trop longtemps refoulée.



Histoire de chaque territoire



En métropole et dans les DROM-COM, les dates pour commémorer cet événement sont différentes, et cela est lié à l’histoire de chaque territoire. En Martinique, le 22 mai a été choisi pour commémorer l’abolition de l’esclavage. En Guadeloupe, c’est le 27 mai. Pour Saint-Martin, c’est le 28 mai. Le 10 juin, c’est au tour de la Guyane. Et enfin, pour la Réunion, c’est le 20 décembre.

 

Chloé Juhel