Une délégation officielle victime d’un vol de bagages

 Une délégation officielle victime d’un vol de bagages


La nouvelle serait un fait divers insolite si son caractère répétitif n’en devenait pas tragique. Des membres de la délégation officielle tunisienne ayant accompagné le ministre du Commerce Omar Béhi au Qatar se sont plaints du vol de leurs bagages à leur arrivée à l’aéroport Tunis-Carthage.



Excédés par le phénomène, certains Tunisiens laissent désormais des petits mots à destination des bagagistes véreux leur demandant de les épargner, ou encore leur prévoient comme ci-dessus "une part de chocolat"


Une centaine d’hommes d’affaires tunisiens, des représentants du CEPEX ainsi que des journalistes embarqués pour la couverture de l’évènement avaient pris part au Forum Economique Tunisien qui se tenait à Doha jusqu’au weekend du 18 novembre, l’occasion de présenter des produits agro-alimentaires locaux potentiellement compétitifs au marché qatari.


Pour rappel, afin de lutter contre le phénomène chronique du vol de bagages, le 7 novembre courant avait été annoncée l’installation de 104 caméras de surveillance à l’aéroport de Tunis-Carthage et au port de la Goulette. Mais cela n’a visiblement pas dissuadé les auteurs de ce nouveau cas de vol, décidément tenaces, de réitérer l’opération… « Un casse-tête permanent » concède l’administration sécuritaire de l’aéroport, qui ont vécu cet épisode particulièrement humiliant comme un affront.


Ainsi selon le reporter Anouar Maghraoui qui accompagnait sa collègue la journaliste de la TV nationale Wataniya TV, Wissem Gouissem, au dépôt de plainte, « les voleurs n’ont apparemment même pas eu le temps de refermer son sac qui était entrouvert et dont il manquait des objets de valeur».


Pis, au moment de faire une réclamation auprès du service des bagages de l’aéroport, les agents ont signifié aux plaignants que dès lors que la pesée n’a pas été effectuée en raison du statut protocolaire de la délégation officielle, ils ne pouvaient procéder à une réclamation en bonne et due forme.


Une situation d’autant plus frustrante et dommageable qu’elle pourrait entraver la convalescence en cours du secteur touristique.


S.S


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Seif Soudani