Festival Arabofolies, du 3 au 12 décembre à l’Institut du Monde Arabe

 Festival Arabofolies, du 3 au 12 décembre à l’Institut du Monde Arabe

Dans cette édition d’Arabofolies, il sera également question de souvenirs, d’émotions et de musiques

Les Arabofolies, un Festival musical, des arts et des idées, organisé par l’IMA, où des artistes des deux rives s’en donnent à cœur joie.

Les Arabofolies, ce festival de musique se décline trois fois par an, au printemps, au début de l’été et à l’automne. Pendant dix jours, les Arabofolies proposent plusieurs rendez-vous de concerts de musique, un Forum et des rencontres en tous genres.

Dans cette édition, il sera également question de souvenirs et d’émotions. Avec la participation d’artistes des deux rives. Ils s’appellent le groupe Yaïa, Rami Khalifé, Neta Elkayam. Farida Mohammed Ali, Farhat Bouallagui et les frères Nacash sont au programme.

Tous pétris d’un mélange de cultures se souviennent de leurs origines, de leurs familles, de leur pays, du « temps d’avant ». Des souvenirs douloureux de ceux qui durent tout abandonner, s’expriment en images, en musiques et en chants.

Les rythmes de l’Afrique du nord revisités

Vendredi 3 décembre de 22h30 à 5h du matin. Une nuit consacrée à l’Arabic Sound System. Un témoignage vivant du dynamisme de la scène électro du monde arabe. Les musiciens des platines les plus célèbres seront de l’aventure. Au programme de cette soirée blanche, Sarah Perez aka Sharouh et ses productions inspirées du répertoire du chanteur Tunisien Raoul Journo, de Sabrina Bellaouel, Urumi, Rachel Jugg et Nathan Zahef.

Les Journées de l’Histoire de l’IMA se tiennent cette fois-ci sur le thème « Les Arabes et le monde : Guerre et paix », dimanche 5 décembre 2021. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

Autre rendez-vous, autre ambiance. Mardi 7 décembre à 20h30 est prévu un concert qui pérégrine entre Casablanca et Jérusalem. Une ouverture sur le « chaâbi » judéo-marocain avec une troupe qui témoigne de ce brassage. Avec notamment, Neta Elkayam au chant, Karim Ziad aux percussions et Anwar Saidi au violoncelle.

La compositrice, chanteuse et musicienne Neta Elkayam entretient un lien étroit avec son pays d’origine : le Maroc. Elle considère ses racines marocaines comme partie prenante de son identité et n’a de cesse de revisiter cet héritage musical judéo-marocain, tout en explorant plusieurs autres passerelles, à travers les rythmes de l’Afrique du Nord.

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Mishka Gharbi