IA : une bonne nouvelle pour la recherche dans les universités marocaines

 IA : une bonne nouvelle pour la recherche dans les universités marocaines

Une bonne nouvelle pour la recherche au sein des universités marocaines. Jeudi 14 janvier à Rabat a eu lieu la signature de conventions avec les universités et institutions de recherche qui ont été retenues dans le cadre du programme Al Khawarizmi d’appui à la recherche dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) et ses applications. 

Il  s’agit de 45 projets qui vont bénéficier d’une aide financière de 50 millions de dirhams. Ces projets concernent 16 thématiques, et crise Covid oblige, 40% des projets portent sur le secteur de la santé. La durée de réalisation de ces projets pouvant aller jusqu’à 3 ans. 

Les acteurs

Ont assisté à cette cérémonie de signatures, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur, Driss Aouicha, la directrice du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), Jamila El Alami, et le directeur général de l’Agence de Développement du Digital (ADD), Mohammed Drissi Melyani. 

Gagner en compétitivité

Said Amzazi s’est félicité du bon déroulement du processus de l’appel à projets innovants, co-organisé par son département et celui de l’Industrie. Il a souligné l’important que revêt l’IA dans le monde d’aujourd’hui mais aussi les synergies à développer entre la recherche universitaire et les entreprises industrielles qui doivent de plus en plus opérer des transformations digitales disruptives. L’objectif étant de permettre aux entreprises de gagner en compétitivité grâce à la recherche appliquée. 

Des vecteurs de développement

Pour sa part, Moulay Hafid Elalamy a précisé que « la recherche scientifique et l’innovation sont des vecteurs de développement pour l’industrie et permettent de renforcer la capacité industrielle ». En ajoutant qu’une « industrie sans intelligence artificielle est une industrie handicapée ». 

Jamila El Alami est revenue sur le processus de sélection. Elle a annoncé que le CNRST a reçu 251 projets sur lesquels les experts de cet organisme ont retenu 45 projets qui ont été validé par les ministères en charge des secteurs concernés par ces projets. 

Malika El Kettani