Marocains bloqués à l’étranger : vers la fin du calvaire

 Marocains bloqués à l’étranger : vers la fin du calvaire


C’est demain, mercredi 22 avril que la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des MRE au Parlement, devra débattre de la question des Marocains bloqués à l’étranger pour cause de Coronavirus. A l’heure actuelle, ils seraient plus de 21 000, comme l’a affirmé Saâdeddine El Othmani à l'occasion de son passage à la chambre des Conseillers. 


Bien sûr que la situation est extrêmement difficile pour la plupart de ces citoyens pris par surprise par la rapidité de la fermeture des frontières. Et ce n’est pas faute de mesures prises, parce que le royaume, par le biais de ses diplomates, a décidé dès le départ de la pandémie d’ouvrir ses canaux de communication avec ses ressortissants pour leur apporter soutien moral, assistance multiforme et réconfort psychologique.


On apprend ainsi auprès du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger que ce département a mis en place des cellules de suivi au niveau des missions diplomatiques et postes consulaires mobilisées 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.


Par ailleurs, un contact direct avait été mis en place avec l’ensemble des Marocains bloqués à l’étranger à travers un registre qui reprend les coordonnées de chaque personne, pour maintenir le contact et faciliter l’échange et ce, dans des conditions où les pays d’accueil sont aussi dans une situation d’urgence sanitaire et de confinement partiel ou total, sachant que ces missions diplomatiques s’adaptent à toutes les situations et apportent les réponses nécessaires en fonction des besoins exprimés qui sont souvent différents d’une personne à un autre.


A cet égard, des contacts sont également engagés auprès des autorités pour proroger les séjours des touristes dont les visas sont expirés.


Reste l’épineuse question des rapatriements que le ministère prend soin de bien préparer pour que les citoyens puissent rentrer auprès des leurs, mais également que la sécurité sanitaire de tous les Marocains, sans exception, soit préservée et bien garantie.


 

Said Tanjaoui