Ouverture de la conférence africaine sur le Sahara marocain

 Ouverture de la conférence africaine sur le Sahara marocain


Le Maroc accueille, lundi 25 mars  à Marrakech, la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine (UA) au processus politique des Nations unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain.


Cette Conférence, qui connaît la participation d'une quarantaine de pays africains, en provenance des cinq sous-régions du continent, vise à exprimer le soutien à la Décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), adoptée lors du 31-ème Sommet de l’UA, tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), a précisé le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.  cette décision réaffirme l’exclusivité des Nations unies dans l’examen du différend régional au sujet du Sahara marocain ; ajoute le ministère.


« La tenue de cette conférence s’inscrit dans la vision sage et éclairée des Etats africains en vue du renforcement de l’unité du continent et du rejet de toute tentative de le dévier de ses priorités urgentes en matière de développement humain durable, d’intégration régionale et de prospérité de ses citoyens, conclut le ministère ».


La conférence intervient après la clôture de la seconde table ronde sur le Sahara marocain, tenue à l’invitation de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Horst Köhler et qui a rassemblé les 21 et 22 mars  courant, le Maroc, l’Algérie, le polisario et la Mauritanie.


Lors d'un point de presse à l'issue de la seconde table ronde, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères a émis le souhait du Maroc de voir les autres parties adhérer au processus conduit par Horst Köhler "avec une réelle volonté, loin du langage du passé, des approches éculées et des solutions impossibles".


"Le Maroc s'est engagé avec un esprit constructif pour parvenir à une solution définitive à ce différend régional conformément au 2ème paragraphe de la résolution du Conseil de Sécurité 2440 adoptée en octobre dernier", a expliqué M. Bourita.

Mohamed El Hamraoui