Polémique Angot : Laurent Ruquier raille Twitter
Valery HACHE / AFP
L’animateur cible le réseau social et la façon dont les chroniqueurs l’utilisent. Ces journalistes qu’il a pourtant recrutés pour cette aptitude à créer le buzz.
C’est la faute des réseaux sociaux. Voilà sur qui, ou plutôt quoi, pèse la responsabilité de cette polémique, selon Laurent Ruquier.
L’animateur de « On n’est pas couché » a dû faire face à un tollé d’indignations après la façon dont Christine Angot, auteure et chroniqueuse, avait évoqué le sort des esclaves : ce n’est « pas vrai que les souffrances infligées aux peuples sont les mêmes » (…). « Le but avec les Juifs pendant la guerre, cela a bien été de les exterminer, c’est-à-dire de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale (…) avec l’esclavage des noirs(…) où c’était exactement le contraire. L’idée, c’était (…) qu’ils soient en bonne santé pour pouvoir les vendre. »
« La proie des lobbies »
Dans un premier temps, Laurent Ruquier avait tenté de calmer la polémique sur Twitter, avec des mots qui n’étaient pas parvenus à apaiser la colère de qui que ce soit. Après la diffusion de l’émission, le CSA avait reçu plus de 900 signalements.
Ce week-end, dans le JDD, l’animateur a déclaré ceci : « Nous vivons sous la dictature de Twitter et de Marlène Schiappa. Nous sommes en permanence la proie des lobbies, des associations, de corporatismes catégoriels, du communautarisme… Or, ce qui est grave, c’est que des journalistes eux-mêmes s’y mettent ! »
Eric Zemmour « raciste »
Laurent Ruquier s’en est par ailleurs également pris à ses anciens chroniqueurs pour avoir twitté sur cette polémique : Audrey Pulvar, Aymeric Caron, Eric Naulleau, à qui l’animateur reproche spécifiquement le fait d’avoir travaillé avec Eric Zemmour, qu’il qualifie de « raciste ».
Etonnant lorsque l’on se rappelle que c’est Laurent Ruquier lui-même qui a choisi d’offrir à ce dernier le micro à de nombreuses reprises. Quand le serpent se mord la queue et le PAF marche sur la tête…
