Moins consommer d’électricité face à la vague de froid

 Moins consommer d’électricité face à la vague de froid

AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Le gestionnaire du réseau d’électricité RTE demande aux Français de limiter leur consommation toute la matinée. La situation se tend à cause du froid.

 

Le signal national Ecowatt de RTE est orange, il n’est pas encore dans le rouge. Le gestionnaire du réseau électrique « demande aux entreprises et collectivités de modérer leur consommation lundi matin (en particulier entre 7h et 10h) et demande aux Français qui le peuvent de décaler leur consommation d’électricité à ce week-end plutôt que lundi en ce qui concerne l’usage d’appareils électroménagers ».

La consommation d’électricité sera « élevée » ce matin et pourrait atteindre 73 000 Mégawatts vers 9h. La production nationale devrait être de seulement 65 000 Mégawatts au même moment.

A la limite de leur capacité

Quelles sont les raisons d’une telle demande ? Dans les heures qui viennent la production électrique française ne suffira pas à répondre aux besoins de la population.

Pas de panique : il ne devrait pas y avoir de coupure d’électricité, mais la situation est tendue : les centrales nucléaires sont à la limite de leur capacité. Un réacteur sur deux est à l’arrêt pour des questions de maintenance.

Importer de l’électricité

Les opérateurs comme EDF vont donc être obligés d’importer de l’électricité. Les éoliennes, s’il y a du vent, compenseront un peu, mais les fournisseurs vont devoir puiser dans leur stock de gaz.

Et dans le contexte de la guerre en Ukraine, on comprend pourquoi il vaudrait mieux ne pas toucher à ces stocks.

Débrancher les appareils en veille

Concrètement, évitez de faire tourner vos appareils électroménagers ou encore renoncez à utiliser votre grille-pain. Ces gestes peuvent avoir un véritable impact.

Si tous les Français jouent le jeu et débranchent par exemple cinq appareils en veille : chargeur de téléphone, cafetière, télévision et ordinateur, cela permettra d’économiser l’équivalent de la consommation de toute une ville comme Brest.

 

Chloé Juhel