Les lycéens appellent également au blocage

 Les lycéens appellent également au blocage

Pancarte  » avec mon BAC


Sélection à l'entrée de l'université, réforme du baccalauréat, les lycéens appellent à une journée de blocage ce vendredi (30 novembre).


Contestation


Alors qu'une vague de colère générale, emmenée par les « gilets jaunes », déferle sur l'Hexagone, les lycéens veulent interpeller à leur tour le gouvernement. L'année va donc se terminer comme elle s'est déroulée, avec de nombreux blocages de lycées.


L'abrogation de la loi ORE, de la sélection à l'entrée de l'université, suppression de la réforme du baccalauréat et du lycée, l'Union Nationale Lycéenne (UNL) remet toutes ses problématiques dans le débat public. Des problèmes n'ayant reçu aucune solution et le contenu du prochain projet de loi ne rassure pas les acteurs de l'éducation.


« Ecole de la confiance »


Le projet de loi « pour une école de la confiance » sera soumis au parlement dès janvier pour une application à la rentrée 2019. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer continue donc les réformes de l'éducation tandis que la quasi-totalité des syndicats dénoncent un projet de loi dévastateur :


« 2 650 postes seraient supprimés dans le 2nd degré à la rentrée 2019, auxquels il faut ajouter la suppression de 400 postes de personnels administratifs ». Et ce, alors même que les problèmes soulevés tout au long de l'année, que ce soit la réforme du baccalauréat, Parcoursup ou encore la sélection à l'entrée de l'Université, sont restés sans réponse de la part du Gouvernement.


« Le pourrissement »


Entre fin avril et début mai, dans toute la France, plusieurs universités ont été évacuées. Sans heurts selon le gouvernement, ce que contestaient les étudiants et universitaires qui occupaient les lieux afin de contester la loi ORE, la mise en place de ParcourSup, la réforme du bac et du lycée.


Les réponses du gouvernement à la contestation laissaient perplexes lycéens et étudiants : « Ils répondent par la répression. Nous condamnons fermement les interventions répétées des forces de l’ordre dans les universités et devant les lycées dans le seul objectif de briser la grève et la résistance. Le gouvernement joue le pourrissement et l’isolement ».


Le gouvernement va-t-il continuer à réformer à marche forcée malgré les mobilisations lycéennes et étudiantes ?

Charly Célinain