CAN 2025. Le Maroc en concurrence avec cinq pays candidats
Giuseppe CACACE / AFP
La Confédération africaine de football a dévoilé, le 17 décembre, six dossiers de candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique 2025, retirée début octobre à la Guinée. Il s’agit du Maroc, de l’Algérie, de l’Afrique du Sud, du Nigéria-Bénin (dossier commun), du Sénégal et de la Zambie.
Les visites d’inspection de la CAF devraient se dérouler entre les 5 et 25 janvier, alors que la décision finale sera rendue le 10 février prochain, lors de la réunion du Comité exécutif au Maroc la veille de la finale de la Coupe du monde des clubs. Ce dernier demeure un candidat favori pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 puisqu’il accueillera la Coupe du monde des clubs au cours du mois de février 2023. Le Maroc était en concurrence avec les Émirats et le Qatar. L’annonce a été faite après la réunion du comité exécutif de la FIFA à Doha au Qatar, en marge de la Coupe du monde 2022.
Le mois de novembre dernier, le président de la CAF Patrice Motsepe s’est dit “enthousiaste” de recevoir les demandes des pays intéressés par l’organisation de la CAN 2025, affirmant qu’il “accueille favorablement” la présentation par le Maroc de sa demande et que l’objectif est “d’organiser la meilleure compétition en Afrique”. Le président de la CAF avait assisté à la finale de la Ligue des champions féminine d’Afrique entre l’AS FAR et Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.
Dans une déclaration à la presse, M. Motsepe a indiqué que “le Maroc a accueilli souvent des compétitions de grande envergure et a été parfois le seul pays à abriter une nouvelle compétition. Je suis très reconnaissant au Maroc pour cela”. Le président de la CAF s’est, par ailleurs, dit “ravi” de visiter à nouveau le Maroc, un pays qui a “un profond engagement” de développer le football dans le royaume et dans l’ensemble de l’Afrique.
Le Maroc a de fortes chances pour décrocher l’organisation de l’édition 2025. Le royaume se positionne en effet comme le candidat idéal, disposant des stades et autres infrastructures répondant aux normes et aux exigences internationales. Et aussi une longue expérience en organisation de compétitions de hauts niveaux.
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