Des organisations appellent à se rassembler contre l’extrême droite

 Des organisations appellent à se rassembler contre l’extrême droite

Illustration / Mobilisation antifasciste d’étudiants et de militants antiracistes (Paris, 11/02/2022). ANNA MARGUERITAT / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

« Non à l’extrême droite » ! A une semaine du second tour de l’élection présidentielle, plusieurs associations et organisations appellent à manifester demain, dans toute la France.

 

« L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir ».

Dans un communiqué, plusieurs associations et organisations dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) ou encore l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), appellent à manifester dans toute la France, samedi 16 janvier, contre l’accession de Marine Le Pen (Rassemblement national) à la présidence de la République.

Match serré

Au 14 avril, selon un sondage Odoqa-Mascaret réalisé pour « l’Obs », au second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron l’emporterait avec 53 % des voix, contre 47 % pour la leader du Rassemblement national. Un écart qui se resserre encore entre les deux candidats. Une tendance qui fait craindre le pire aux signataires de l’appel contre l’extrême droite, qu’ils accusent de vouloir « remettre en cause l’intérêt général et mettre en œuvre un programme antisocial de « préférence nationale » tissé de xénophobie, de haine et de mensonges ».

« Priorité nationale »

Après vingt années passées à tenter de dédiaboliser son parti, Marine Le Pen est bien placée pour réussir son pari : changer de nom et s’affirmer comme étant un parti républicain.

Pourtant, certains points du programme de la candidate de l’ex-Front national en rappellent les idées qui sont à la base de sa création. « Arrêter l’immigration incontrôlée », « assurer la priorité nationale d’accès au logement social et à l’emploi » ou encore la mise en place « d’une législation spécifique visant les seules idéologies islamistes, qui sont la vraie menace totalitaire des temps modernes ».

 

>> Lire aussi : La Sorbonne occupée, les étudiants ne veulent « ni Macron ni Le Pen »

 

Charly Célinain