Lancement de l’index Diversité et inclusion

 Lancement de l’index Diversité et inclusion

L’index Diversité et inclusion, un dispositif élaboré par un groupe de travail dirigé par Elisabeth Moreno, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Photo : Elisabeth Moreno / Twitter

L’index Diversité et inclusion doit permettre de mesurer la diversité des origines sociales, géographiques et culturelles en entreprise.

 

L’outil a été testé depuis le 17 novembre dernier. Il est désormais prêt à être mis en place dans les entreprises. Il s’agit d’un questionnaire qui interroge les salariés sur la catégorie socio-professionnelle et le lieu de naissance de leurs deux parents. Cela ne devrait pas prendre plus de cinq minutes pour répondre. Et les données récoltées permettront de mieux analyser la composition des équipes formées dans les entreprises. A terme, cela constituera un outil pour mesurer la performance, l’attractivité et l’innovation de ces lieux de travail.

Adecco et Pôle emploi

Depuis le mois de novembre, 122 000 salariés se sont prêtés au jeu de ce questionnaire. Tous issus du secteur privé et public. Il s’agit notamment d’Adecco Group, BNP Paribas, Crédit Agricole Ile-de-France, L’Oréal ou encore Pôle emploi. Les données récoltées ont ensuite été analysées par l’institut Ipsos.

Groupe de travail

Les statistiques ethniques sont en effet interdites en France. Le gouvernement a dû élaborer un outil légal qui permet malgré tout de tenter de mesurer la mixité dans le monde du travail. Une méthodologie a donc été élaborée par un groupe de travail porté par Elisabeth Moreno, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Dans ce collectif, des membres de la Cnil, des représentants du Défenseur des droits, des entreprises et des associations telles que A compétences égales ou encore Le Club XXIe siècle.

Pas obligatoire

A la différence de l’index qui permet de mesurer l’égalité entre les femmes et les hommes en entreprise, l’index Diversité et inclusion n’aura aucun caractère obligatoire. Les entreprises qui le souhaitent seulement pourront le soumettre à leurs salariés.

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Chloé Juhel