L’UE salue l’engagement du Maroc sur le nouvel agenda

 L’UE salue l’engagement du Maroc sur le nouvel agenda

La Commission européenne a salué l’engagement du Maroc en faveur du nouvel agenda pour la Méditerranée. La réaction a fait suite aux propos du ministre marocain des Affaires étrangère, Nasser Bourita, à l’agence Europe au sujet de la récente communication de l’UE sur sa nouvelle politique de voisinage sud.

 

La position européenne a été exprimée dans un tweet, par la voix du Commissaire européen au voisinage Oliver Várhelyi, qui a réagi aux déclarations du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’agence Europe.

Un engagement fort

« Merci pour votre engagement », a affirmé le Commissaire Várhelyi. « Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre un nouvel agenda pour la Méditerranée afin de stimuler la reprise économique, relever les défis communs et renouveler et renforcer notre partenariat, dans l’intérêt mutuel et au profit de tous », a-t-il ajouté.

Une approche novatrice

Dans une interview à l’agence Europe, M. Bourita a affirmé que la communication de la Commission européenne au sujet d’un nouvel agenda pour la Méditerranée est « pertinente pour son timing et novatrice par son approche ».

Le ministre a noté que le contenu de la communication de la Commission européenne « nous conforte dans la démarche globale », rappelant qu’en juin 2019, le Maroc et l’UE se sont mis d’accord sur quatre axes de coopération.

Une convergence entre les priorités

Dans sept des douze projets phares proposés, notamment le Fonds Mohammed VI pour les investissements stratégiques, les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la protection sociale, « le Maroc sent une convergence entre les priorités nationales et les priorités que l’UE veut donner dans ses relations avec le voisinage », a ajouté M. Bourita dans son interview à l’agence Europe.

Lors de l’entretien, le ministre marocain s’était également exprimé sur le sujet épineux des flux migratoires.

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Malika El Kettani