Une opération antiterroriste conduit à l’arrestation de cinq suspects à Nador et Melilla
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Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DST) a procédé, mercredi 6 septembre, au démantèlement d’une cellule terroriste composée de cinq membres partisans de Daech, dont un espagnol d’origine marocaine résidant a Melilla, qui s’activait dans la région de Beni Chiker dans la banlieue de Nador.
Cette opération préventive menée par le BCIJ a coïncidé avec l’arrestation par les services sécuritaires espagnols à Melilla, d’un autre complice des membres de cette cellule terroriste.
Les investigations ont prouvé que les membres de cette cellule s’activaient dans le recrutement de jeunes au profit de Daech, parallèlement à l’apologie des actes barbares exécutés par les combattants aussi bien sur la scène syro-irakienne qu’à l’étranger, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ces investigations ont également révélé que les membres de cette cellule ont planifié l’exécution d’opérations terroristes d’envergure au Maroc et en Espagne, ajoute-t-on de même source. Ils ont tenu des réunions secrètes nocturnes, en plus de préparation physique et des entrainements sur la manière d’exécuter des opérations d’égorgement à l’aide d’armes blanches, fait savoir le communiqué.
Le démantèlement de cette cellule terroriste intervient sur fond d’exacerbation de la menace terroriste qui guette les deux pays et la volonté de Daech de multiplier ses opérations hors ses fiefs en Irak et en Syrie, et ce en incitant ses partisans à exécuter davantage d’opérations terroristes, souligne le ministère.
Cette opération intervient quelques jours après une visite éclair à Rabat du ministre espagnol de l’Intérieur Juan Ignacio Zoido le 29 août, où il a été question d’échange d’informations concernant l’enquête sur les attentats de Catalogne.
Depuis juin 2015 plusieurs opérations conjointes ont été menées par les deux pays contre le terrorisme djihadiste. 175 personnes violentes ou radicalisées ont pu être arrêtées dans le cadre de cette collaboration, précise le ministre espagnol de l’Intérieur.
M E H
