L’UA appelle à un règlement conformément à l’accord de Skhirat

 L’UA appelle à un règlement conformément à l’accord de Skhirat

33è sommet de l’Union africaine (UA). Minasse Wondimu Hailu / ANADOLU AGENCY


Le 33è sommet de l’Union africaine (UA), qui a clôturé ses travaux mardi 11 février  à Addis-Abeba, a appelé à un règlement politique et pacifique de la crise libyenne conformément à l’accord de Skhirat de 2015.


Le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement africain «appelle au renforcement des efforts, y compris un cessez-le-feu permanent, en vue de trouver un règlement politique et pacifique du conflit en Libye, conformément aux dispositions de l’accord signé par les parties libyennes, en 2015 à Skhirat, au Maroc». Dans une autre décision, le sommet de l’UA demande aux Nations-Unies par l’intermédiaire de son Conseil de Sécurité d’assumer pleinement ses responsabilités en veillant à ce que l’embargo sur les armes en vigueur en Libye «soit effectivement mis en œuvre et surveillé dans le cadre des efforts visant à mettre fin aux combats et à créer les conditions nécessaires à un cessez-le-feu permanent en conformité avec les dispositions pertinentes de l’Accord politique signé par les Libyens à Skhirat en 2015».


Le Maroc a réaffirmé lors du sommet d’Addis-Abeba que la crise libyenne ne peut être réglée que par les Libyens eux-mêmes. La solution à cette crise ne peut être que politique, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, qui a déclaré que dialogue de Skhirat «est le seul forum qui n’a jamais été considéré comme une conférence internationale sur la Libye contrairement à toutes les autres rencontres organisées par la suite». «Le Maroc refuse de faire de la Libye un laboratoire ou un fonds de commerce diplomatique», a affirmé M. Bourita, ajoutant qu’à Skhirat, les Libyens ont montré leur capacité à parvenir à des solutions.


Enfin,  Bourita a expliqué que le Maroc puise sa crédibilité du fait qu’il n’a pas d’agenda en Libye et qu’elle demeure pour le Maroc un facteur de stabilité dans la région d’Afrique du Nord et du Maghreb.

Mohamed El Hamraoui