Pompeo en visite express à Rabat

 Pompeo en visite express à Rabat


Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo entame cette semaine une visite express au Maroc, durant laquelle il rencontrera plusieurs responsables gouvernementaux.


La visite du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo au Maroc a été annoncée le 26 novembre par le chef de la diplomatie américaine. Elle aura lieu après la tenue, fin octobre à Washington, de la 4e session du dialogue stratégique Maroc-Etats-Unis, à laquelle ont pris part Mike Pompeo et le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.


M. Pompeo, doit “passer en revue le partenariat économique et sécuritaire solide” entre les deux pays, selon le département d’Etat US. Le Maroc est “l’un des partenaires les plus forts” des Etats-Unis dans la région, selon les propos mêmes du chef de la diplomatie américaine. Ce partenariat  couvre une multitude de volets: politique, économique, commercial outre la coopération culturel, scientifique et technique et dans le domaine sécuritaire.


’’Pour un partenariat stratégique multiforme’’


Dans le communiqué conjoint publié à l’issue de la 4ème session du Dialogue stratégique entre les deux pays, en octobre dernier, les Etats-Unis ont aussi mis en avant “le leadership” du roi Mohammed VI dans “la promotion d’un programme de réformes audacieuses et de grande portée au cours des deux dernières décennies”.


En octobre dernier à Washington, les deux parties ont en effet affiché l’engagement en faveur d’un “partenariat économique plus étroit” et pour “le développement de moyens novateurs en vue de tirer davantage profit de l’Accord de libre-échange” unissant les deux pays. M. Pompeo a déclaré récemment, devant la presse internationale à Washington: “Je suis impatient de passer en revue le partenariat solide de nos pays en matière d’économie et de sécurité et de discuter de futurs domaines de coopération”. Les Etats-Unis tiennent, a-t-il dit, à renforcer leurs relations “de longue date” avec le Maroc, un “partenaire essentiel dans tous les domaines”.

Mohamed El Hamraoui