Printemps de la mémoire : outil de lutte contre les discriminations

 Printemps de la mémoire : outil de lutte contre les discriminations

Illustration / BANLIEUE – MEMOIRE DES LIEUX – Des jeunes réalisent une mosaïque dans le style des décorations des immeubles de la cité-jardin de Stains dont la rénovation entamée en 2006 s’est achevée en 2012. THOMAS COEX / AFP / Juillet 2008

Logement, discrimination, lieux de mémoire, autant de thèmes au cœur de la cinquième édition du Printemps de la mémoire qui commence aujourd’hui (28 mai).

 

Mémoires

Initialement prévu fin 2020, le Printemps de la mémoire a dû être reporté pour cause de crise sanitaire. La cinquième édition de cet événement francilien est donc de retour dès aujourd’hui (28 mai au 20 juin).

En utilisant l’approche mémorielle et historique, cet événement porté par des structures citoyennes ancrées localement, permet de lutter contre les préjugés, les stéréotypes et toutes formes de discriminations.

Comme tous les deux ans depuis 2010, cette biennale, organisée par le Réseau Mémoires-Histoires en Île-de-France, comprendra de nombreux événements, expositions, projections autour de trois thèmes : Logement social et questions urbaines ; Mémoire/Histoire et lutte contre les discriminations ; Lieux de mémoire et Patrimoines.

Logement

Viser la « mixité sociale » dans les quartiers populaires. C’est un des enjeux prioritaires des politiques publiques appliquées depuis une quinzaine d’années. Le but : mettre fin avec une certaine discrimination territoriale.

A travers différentes rencontres, la question de l’implication et de la place des habitants dans l’élaboration des politiques publiques dans leurs quartiers. Deux journées d’échanges et de réflexions, en partenariat avec la ville de Créteil, permettront de croiser les regards des experts scientifiques, des collectivités locales, des acteurs de la rénovation urbaine et des habitants.

Discriminations

« Outre les mobilisations citoyennes et les luttes sociales passées et présentes, un travail de mémoire et d’histoire critique s’impose pour déconstruire toutes les formes de racisme et de discriminations à l’œuvre dans nos sociétés ».

La banalisation de propos racistes et discriminatoires s’est propagée dans notre société. Les racines en sont lointaines. « Déconstruction d’un inconscient colonial », perception des valeurs républicaines dans les quartiers populaires, analyse des processus de radicalisation(s), autant de questions qui seront traitées via différents débats et projections afin de faire avancer la réflexion, notamment sur les nouveaux visages du racisme.

Téléchargez le programme du Printemps de la mémoire 2021 ici.

 

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Charly Célinain