Une carcasse de sanglier retrouvée devant la mosquée En-nour

 Une carcasse de sanglier retrouvée devant la mosquée En-nour

Institut En-nour à Nice.


 


Après une longue bataille opposant le maire LR de Nice, Christian Estrosi, à l’ouverture de l’institut En-nour depuis les débuts des travaux en 2012, le tribunal administratif a donné raison à l’association En-nour lundi dernier. 


 


Décision rendue le jour même de la visite du maire chez une famille musulmane niçoise pour la première rupture de jeûne du mois de Ramadan 2016. Christian Estrosi qui préfèrerait voir à cet emplacement une crèche trouve que le financement de ce culte est suspect puisque le lieu appartenait à un riche saoudien. Il a ainsi monté le projet d’un autre lieu de culte dans la ville avec les associations musulmanes concurrentes à l’institut En-nour. Il compte aussi faire appel à la décision juridique du tribunal administratif.


L’institut dont l’ouverture n’avait pas les faveurs des habitants du quartier, craignant une réticence de la part des investisseurs à présent à Nice Ouest, se voit profané deux jours après le verdict du tribunal. Une carcasse de sanglier fut retrouvée mercredi matin aux portes de l’institut. L’association a annoncé qu’elle porterait plainte, et elle reçoit le soutient du CCIF (Collectif Français Contre l’Islamophobie). Cependant le ou les suspects restent inconnus puisqu’ils ont réussi à se dissimuler de la caméra de surveillance.


« Les actes islamophobes se propagent et se développent malheureusement en raison des discours tenus par les politiques et les conseillers municipaux qui sont montés au créneau contre le projet (Ennour). Les résultats sont là ». C’est ce qu’a déclaré sur le site du CCIF, l’avocat et président de l’association En-nour Mr Benzamia Mahmoud.


Le maire n’a pas réagi à cette profanation.


Amina Chagar


 

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