Sport. Le Sénégal se loupe, les Manchester s’envolent

Le week-end sportif a été marqué par un début de CAN où les favoris ont été malmenés. D’autres, en revanche, ont confirmé leur statut : les Manchester, le Barça, le Real, et la Tunisie en handball.

Le premier week-end de la CAN a-t-il donné le ton de la compétition ? Alors, il faudra s’attendre à un tournoi plus équilibré que prévu, où aucun participant ne peut être mis de côté.

Ainsi, samedi, le Sénégal, qui s’annonçait comme une terreur pour les défenses adverses, a chuté d’entrée face à la Zambie (1-2). Hervé Renard, le sélectionneur qui avait mené les Chipolopolos en quart de finale en 2010, avait parfaitement préparé ses joueurs pour qu’ils ne se laissent pas intimider par les CV des Niang, Sow, et autres Demba Ba.

Dimanche, le Burkina Faso de Jonathan Pitroipa et Charles Kaboré, perçu comme un sérieux outsider, a également failli devant l’Angola (1-2). Enfin, la Côte d’Ivoire, grand favori de la compétition avec le Ghana, l’a tout de même emporté, mais sur la plus petite des marges face au modeste Soudan (1-0). Le but des Eléphants fut signé Didier Drogba.

Le Maroc et la Tunisie qui s’affrontent ce lundi soir vont-ils frapper le premier grand coup de la CAN, où vont-ils eux aussi co-signer un scénario étriqué ? Réponse sur les coups de 22h.

Handball : La Tunisie championne

Comme de coutume, la Tunisie, la grande puissance du continent en matière de handball, a remporté la CAN. Vendredi, à Rabat, les Aigles de Carthage ont toutefois dû s’employer pour venir à bout de l’Algérie (23-19) et remporter leur neuvième trophée continental.

Cette victoire qualifie directement la Tunisie pour le tournoi olympique. L’Algérie, elle, devra en passer par un tournoi pré-olympique fin mai au Danemark, pour essayer de valider son billet pour Londres.

Enfin, le match pour la troisième place de la CAN, a vu l’Egypte dominer le Maroc, le pays hôte de la compétition (15-29). Les Pharaons ainsi que les finalistes de l’épreuve sont directement qualifiés pour le Mondial 2013.

Les Manchester hégémoniques

Manchester domine l’Angleterre. Dimanche, les deux équipes de tête de la Premier League ont à nouveau confirmé leur ascendant sur leur pays.

Face à Tottenham, Manchester City a souffert, mais a fini par accrocher une victoire cruciale dans les arrêts de jeu. A la 95e minute, Mario Balotelli transformait un pénalty qu’il avait lui-même provoqué. Un but qui écarte, sans doute définitivement, les Spurs de la lutte pour le titre. Dix minutes plus tôt, Super Mario avait marché sur la tête de Scott Parker, un geste qui aurait dû lui valoir un carton rouge.

A noter que Samir Nasri avait inscrit la première réalisation d’une rencontre à rebondissements, où tous les buts furent marqués lors de la seconde période. Parti d’Arsenal cet été, Nasri ne doit pas regretter sa décision à la lecture du classement. Dimanche, son ex club s’est à nouveau incliné, face à Manchester United (1-2).

Les Gunners pointent désormais à quinze points (!) des Red Devils, et dix-huit unités des Citizens. Quant à Tottenham, troisième du classement, sa défaite le relègue à huit points des coéquipiers de Samir Nasri. Manchester, capitale de la Premier League.

Le Real et le Barça se rendent coup pour coup

Leurs affrontements directs engendrent des rencontres où les gestes mal intentionnés ne manquent pas. Le dernier : ce piétinement des mains de Messi par Pepe, mercredi, en Coupe du Roi.

Pour leur retour à leur pain quotidien, la Liga, les deux géants d’Espagne ont à nouveau prouvé qu’ils survolaient la concurrence. Dimanche, en visite chez le Malaga de Ruud Van Nistelrooy, les Catalans se sont promenés (1-4). Irrésistible, Messi a inscrit un nouveau triplé.

Plus tard dans la soirée, le Real a répondu à l’identique à l’éclatant succès catalan, en dominant l’Athletic Bilbao (4-1). Menés au score, les merengue ont répondu grâce à un superbe but de Marcelo, bien servi par Benzema. Le Français se trouvait tout proche d’inscrire la troisième réalisation des siens, mais l’arbitre préférait siffler un pénalty plutôt que de valider l’action du Français. Le pénalty était transformé par Cristiano Ronaldo.

Thomas Goubin