Un plan sur la mixité sociale à l’école présenté le 15 mars
Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, à l’Assemblée nationale le 24 janvier 2023. Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, à l’Assemblée nationale le 24 janvier 2023. Arthur N. Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le plan sur la mixité sociale sera présenté mi-mars. Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, a enfin fixé une date sur ce qu’il a ciblé comme étant une de ses priorités.
Le 15 mars prochain. Hier (2 février) sur France inter, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a dévoilé la date à laquelle il présenterait son plan sur la mixité sociale. Initialement annoncé pour le mois de janvier, les différentes concertations prennent plus de temps que prévu de l’aveu même du ministre.
Echanges concernant en particulier la révision de la carte scolaire, et notamment, la carte de l’éducation prioritaire. Le 10 janvier, à l’Assemblée nationale, Pap Ndiaye rappelait la nécessité de refondre « une carte datée, qui n’a pas été revue depuis 2014, et basée alors sur des indicateurs de 2011 ». Le but étant de réduire les forts écarts sociaux constatés.
Inclure l’enseignement privé
En janvier, à l’Assemblée nationale, le ministre affirmait sa volonté de renforcer la mixité sociale à l’école en implantant des filières d’excellence dans les établissements de l’éducation prioritaire. Mais également dans tous les établissements.
Hier, Pap Ndiaye annonçait avoir lancé une concertation avec les collectivités locales, les organisations syndicales et avec l’enseignement privé. Pour ce dernier, le privé doit être « partie prenante de la mixité que nous souhaitons ». Mixité qui est un facteur de réussite pour tous, selon le ministre.
Attractivité
« Donner à tous les élèves accès au savoir et à la culture, c’est être vigilant vis-à-vis des dangers et des défis de notre époque », annonçait le ministre de l’Education nationale en janvier dernier. L’un des grands défis qu’il aura à relever sera de redonner ses lettres de noblesse à la profession d’enseignant, métier qui a du mal à faire rêver.
« Nous avons un problème de recrutement, la question de l’attractivité du métier est une question structurelle en France et partout dans le monde et qui va se poser dans les années à venir », confessait Pap Ndiaye hier. Pour ce dernier, la hausse des rémunérations est indispensable mais il faut surtout repenser et travailler sur les carrières.
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