Algérie : Des intellectuels algériens dénoncent la culture de la haine

 Algérie : Des intellectuels algériens dénoncent la culture de la haine

DR

Les intellectuels algériens Oualid Kebir et Anwar Malek ont ​​tenu la junte militaire algérienne responsable de l’orchestration de la campagne de haine contre le Maroc et ses institutions suprêmes.

Invités par le Front des forces démocratiques(FFD) à une rencontre sur l’avenir des relations entre le Maroc et l’Algérie, à Rabat le 18 août, les deux intellectuels ont imputés la détérioration des conditions sociales, économiques et politiques au Maghreb au régime militariste algérien qui est devenu otage de généreux corrompus qui cultivent le sentiment de haine contre le Maroc dans la société algérienne.

Les journalistes et militants algériens Oualid Kebir et Anwar Malek ont dénoncé les agissements et les manœuvres de l’Algérie pour déstabiliser les pays du Maghreb, allant jusqu’à qualifier le régime algérien d’obstacle à toute construction de l’union maghrébine. L’écrivain algérien Anwar Malek a pointé du doigt l’Algérie comme élément de déstabilisation de la région. Il a indiqué que la politique de la main tendue du roi du Maroc  pour apaiser les relations algéro-marocaines met le Royaume dans une position forte et confortable et prend à témoin toute la communauté internationale.

Il a indiqué que la falsification de l’histoire par le régime algérien est gouverné par une bande criminelle qui terrorise les Algériens en les privant de la libre circulation et du voyage dans les pays voisins, afin de ne pas découvrir le développement des autres pays.

>>Lire aussi : Il y a 61 ans, l’Algérie proclamait son indépendance

La falsification de l’histoire par le régime algérien

De son côté, Oualid Kebir a dénoncé la falsification de l’histoire par le régime algérien qui a empêché le peuple algérien de célébrer la commémoration de la révolution du roi et du peuple le 20 août. Une épopée qui unit les deux peuples. « C’est une trahison de la révolution algérienne pour l’indépendance et la liberté et une rupture du manifeste du premier novembre car l’Algérie ne pouvait pas obtenir son indépendance sans l’aide du Maroc » a indiqué Oualid Kebir.

De son côté Mustapha Benali, secrétaire général du Front des forces démocratiques, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un cycle de conférences organisé par son parti autour des relations qu’entretient le Maroc avec ses voisins pour un débat public sur les enjeux historiques de ces relations.

Mohamed El Hamraoui