Wardi : la Palestine dans les yeux d’une petite réfugiée de 11 ans

 Wardi : la Palestine dans les yeux d’une petite réfugiée de 11 ans

Wardi


Wardi, du réalisateur norvégien Mats Grorud, est un sublime film d’animation qui sort dans les salles, ce mercredi 27 février. La petite réfugiée palestinienne de 11 ans aux grands yeux verts vous fera un peu mieux comprendre le drame qu’ont vécu les Palestiniens en 1948, chassés de leur terre par les milices sionistes, et qui continue encore aujourd’hui. A voir absolument. 


L’histoire se déroule dans un camp de réfugiés à Beyrouth au Liban, un 15 mai. Comme chaque année, les Palestiniens commémorent le triste anniversaire de la Nakba (jour de la Catastrophe le 15 mai 1948, quand deux tiers de la population palestinienne ont été chassés de chez eux par les milices sionistes pour se réfugier dans les pays avoisinants). La grande majorité a atterri dans des camps de réfugiés. C’est le cas de Sidi, arrivé en 1948. 70 ans plus tard, cette situation censée être provisoire perdure encore.


Wardi, 11 ans, est l’arrière petite-fille de Sidi. Elle voue une admiration sans faille pour ce vieil homme avec lequel elle a tissé un lien passionné. Quand ce dernier lui donne la clef de son ancienne maison en Palestine, Wardi comprend que son arrière grand-père s’est résigné à retourner un jour sur ses terres en Palestine. Dès lors, elle se retrouve investie d’une mission : redonner l’espoir à ce vieil homme adoré à travers une quête qui va la pousser à interroger chaque membre de sa famille. 


Wardi est un projet vieux de 10 ans. Le réalisateur Mats Grorud s'est inspiré de ses expériences dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban où il a passé un an au début des années 2000.

Nadir Dendoune